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Mes compagnons de vie

J’ai toujours aimé la présence d’un chien de compagnie, mais cette expression a pris sa vraie signification en 2010, lors de mon départ à la retraite, alors que j’ai quitté Montréal pour aller m’installer à la campagne, dans la région de Charlevoix.

Ce changement de milieu me confrontait à une vie plus sédentaire, qui s’accompagnait d’une forme d’isolement par rapport à la vie urbaine que j’avais connue jusque-là.

La rencontre fortuite, dans l’ascenseur de mon condo de Montréal, d’une petite fille tenant en laisse un chien d’une race que je ne connaissais pas, provoqua en moi un coup de foudre instantané. Lorsque j’ai posé la question à la fillette, elle m’a dit qu’il s’agissait d’un goldendoodle du nom de Henri!

Il n’en fallait pas plus pour que je me mette à la recherche d’un éleveur de cette race. La chance en a mis un sur ma route à Acton Vale. Par chance, il lui restait un mâle de couleur blanche, que j’ai acheté sur-le-champ. Comme ma maison de Charlevoix n’était pas encore habitable, j’ai demandé à l’éleveur de bien vouloir le garder et lui donner les soins et vaccins requis jusqu’à ce que j’en prenne possession, ce qu’il accepta gentiment.

Quelques semaines plus tard, j’arrive tout équipé - coussin, nourriture, jouets - emballé à l’idée d’accueillir enfin ce nouveau venu dans ma vie. Un autre hasard m’attend : une femelle noire, soeur du mâle que j’avais acheté, était toujours là, n’ayant pu être vendue aux fins de reproduction en raison d’un défaut de dentition. Fou de joie, je repars avec le frère et la soeur, que ma conjointe et moi avons choisi d’appeler Cooper et Charlotte.

Ces chiens m’ont donné et me donnent encore beaucoup depuis les huit années que je les ai. Ils représentent une des meilleures décisions de ma vie. Ils m’aident à contrer la sédentarité par la marche et les promenades en VTT dans les champs, et ce, en toutes saisons.

Le sentiment de bien-être que me procure la nature et le maintien de mon potentiel physique par les activités en leur compagnie me donnent aussi une meilleure compréhension des comportements animaux. Charlotte est toujours la première à passer à l’action, et elle est aussi plus volontaire et plus intuitive face aux dangers que son frère Cooper, qui affiche plutôt le comportement d’un gars un peu innocent... quoi qu’on en pense.

Nous planifions notre horaire de la journée en fonction de leurs heures de repas et de leurs activités, ce qui me donne un rythme de vie. Fini les couchers et les levers tardifs de ma vie. Ma conjointe, qui éprouve la même affection que moi pour ces deux belles bêtes, se joint à bon nombre de ces activités.

Je tire également une valorisation de leurs apprentissages et de leur obéissance, qui m’attirent les compliments des gens que je rencontre et favorise les contacts par le fait même.

La présence de mes chiens dans mon quotidien réduit mon stress tout en étant une source de complicité et de réconfort grâce aux caresses. Ils me sécurisent aussi par leurs aboiements face aux événements inhabituels.

Merci à Charlotte et à Cooper pour leur présence et leur affection!

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